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Introduction
I. État du e-commerce actuel
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
II. Mettre en œuvre l’e-commerce
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
III. Gérer le commerce électronique
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Conclusion, Experts, Glossaire
Les Experts du Livre
Glossaire
Introduction
Les technologies digitales simplifient nos vies et ouvrent les portes d’opportunités d’affaires sans précédent, pour l’e-commerce notamment. Les compagnies innovantes transforment et défient les industries traditionnelles déjà installées. Cette puissance de transformation implique à la fois des opportunités et des risques pour nous tous. Qu’elles soient favorables à ces transformations ou sur la défensive, les entreprises et tous les professionnels du digital doivent rester informés, sous peine d’être relégués au second plan.Pourtant, le commerce en ligne poursuit sa croissance à deux chiffres, avec un chiffre d’affaires européen à 534 milliards d’euros en 2017 – en hausse de 11 % –, et une croissance de 13 % en 2018, à 602 milliards d’euros (EuroCommerce, 2018). En 2013, il ne dépassait pas 307 milliards d’euros. Le commerce de détail en ligne est le plus fort en Europe de l’Ouest, avec environ 68 % du chiffre d’affaires total des détaillants en ligne en Europe. Cela peut être attribué principalement à l’infrastructure avancée de l’Europe de l’Ouest, à la forte pénétration d’Internet, au haut niveau de confiance des consommateurs et à leur familiarité avec l’achat en ligne. L’Europe du Sud, l’Europe du Nord et l’Europe de l’Est montrent une part plus faible du commerce électronique européen : respectivement 12 %, 8 % et 6 %. Cependant, ce sont les régions qui enregistrent la croissance la plus rapide, comme le montre le taux annuel de croissance en 2017 du commerce électronique en Roumanie, qui est de 37 %.
Les principales tendances identifiées montrent que le Royaume-Uni (178 milliards d’euros) est le plus gros marché européen, suivi de la France (93,2 milliards) et de l’Allemagne (93 milliards). Le Royaume-Uni obtient également les meilleurs résultats en termes de PIB électronique (c’est-àdire commerce électronique/PIB = part du commerce électronique du PIB), avec un taux de 7 % en 2017 et 8 % en 2018.
Parmi les principaux défis auxquels les consommateurs sont confrontés lors de leurs achats en ligne, figurent la rapidité de livraison (17 %) et les défaillances techniques (13 %). La performance logistique joue un rôle crucial dans le succès de la pénétration et de l’intégration du commerce électronique au sein d’un pays. L’Allemagne, le Luxembourg, les Pays-Bas et la Suède excellent à cet égard, en tête de la liste des pays européens selon l’indice de performance logistique de la Banque mondiale. Des exemples à suivre pour nous Français…
Le rôle croissant des ventes en ligne conduit et répond aux changements de comportements d’achat des consommateurs. Dans les marchés où cette tendance est encore lente, des progrès pourraient être réalisés si davantage d’investissements étaient consacrés à l’infrastructure de communication et de logistique : le commerce électronique en a besoin pour fonctionner efficacement. En attendant, il faut continuer de faire pression en faveur d’un régime réglementaire créant les conditions propices à la croissance dans tous les canaux de vente. Cela aidera l’UE à être compétitive à l’échelle mondiale en matière d’innovation dans le commerce de détail. Pour cela, rien de mieux que d’analyser ce que font nos concurrents américains et chinois.
Comment des géants du digital tels que Google, Amazon ou Tencent arrivent-ils à gagner de l’argent ? Quel rôle jouent les réseaux sociaux ? Comment est-ce que les plates-formes verticales créent de nouveaux marchés ? Voici quelques-unes des questions soulevées pour mieux entrevoir l’e-commerce d’aujourd’hui.
L’e-commerce en chiffres
Source : StatistaIl est difficile de parler du e-commerce sans évoquer ces chiffres. Il y a eu :
- plus de 350 000 tweets envoyés ;
- 210 000 snaps téléchargés ;
- 120 nouveaux comptes créés sur LinkedIn ;
- 25 000 billets postés sur Tumblr ;
- 18 000 matchs sur Tinder ;
- 156 millions d’e-mails envoyés ;
- 2 millions de minutes de communication échangées sur Skype ;
- 400 heures de vidéos téléchargées sur YouTube ;
- 16 550 vidéos vues sur Vimeo ;
- 10,5 millions de chansons écoutées sur Spotify ;
- 87 000 heures de vidéos vues sur Netflix ;
- 800 000 fichiers téléchargés sur Dropbox ;
- 3,8 millions de requêtes effectuées sur Google ;
- 243 000 photos mises en ligne sur Facebook ;
- 65 000 photos mises en ligne sur Instagram ;
- sans compter les 29 millions de messages transférés via WhatsApp.
- …durant le temps qu’il vous a fallu pour lire cet encadré.
Une étude a été réalisée auprès des proches d’un utilisateur de Facebook. En posant à ces proches des questions issues d’un test de psychométrie, il a été possible de définir le profil de cet utilisateur. Suite à cela, un algorithme a été réalisé pour définir le comportement de l’utilisateur de Facebook. Les résultats ont été comparés aux réponses des proches : avec 10 likes sur Facebook, l’algorithme nous connaît mieux que nos collègues. Avec 100 likes, il nous connaît mieux que notre famille. Avec 230 likes, il nous connaît mieux que notre conjoint… Un utilisateur moyen qui appuie sur 3 à 4 likes par jour peut donc être assez bien connu d’un algorithme en 3 jours seulement. L’algorithme nous connaîtra potentiellement mieux en 3 jours que des collègues de bureau avec qui nous aurions passé quelques années à travailler. Cela révèle les biais inconscients que nous renseignons au travers des données qui, prises seules, ne servent à rien mais qui, re-associées par des gens qui disposent à la fois de ce savoir technique et des bases de données, peuvent servir à extrapoler des informations extrêmement intéressantes et surtout très précises sur des êtres humains, nous révèle Thomas Huchon (Thomas Huchon est le réalisateur du documentaire Unfair Game (disponible sur la plateforme Spicee : Unfair game : comment Trump a manipulé l’Amérique, juin 2017).
Il est dès lors envisageable d’imaginer tout ce que peuvent apporter les données de la psychométrie à des fins politiques, marketing ou liées au e-commerce. Michal Kosinski a d’ailleurs refusé de travailler avec Cambridge Analytica, l’entreprise à l’origine des déboires de Facebook en mai 2018. L’objectif de cet institut de recherche, selon son PDG Alexander Nix, est de cibler plus finement l’utilisateur sur Facebook en fonction de la personnalité des individus : « Si vous connaissez la personnalité des gens que vous ciblez, vous pouvez nuancer votre message pour qu’il résonne davantage auprès de ce public. » (Conférence donnée le 13 mai 2016.) Voici comment les scientifiques de Cambridge Analytica ont travaillé sur la campagne présidentielle de Donald Trump. Par la compréhension de cette méthode, il est tout à fait possible d’imaginer que les marques de commerce électronique peuvent bénéficier des mêmes atouts.
Grâce à toutes les informations dont ils disposaient au sujet d’un électorat, les scientifiques de Cambridge Analytica ont été capables de définir 32 types de personnalités répartis sur le territoire. Ils ont envoyé des milliers de messages individualisés à ces utilisateurs de réseaux sociaux. En ciblant les personnes jugées les plus névrosées ou inquiètes, et donc les plus susceptibles d’être sensibles aux messages anxiogènes de Donald Trump, certains États ont été repérés par les scientifiques. Il a été décidé de cibler plus finement leurs citoyens.
L’efficacité du système est cependant controversée. Bien que l’effet de la psychométrie soit toujours difficile à analyser, cette science permet d’apporter un savoir supplémentaire utile à la prise de décision… lorsqu’elle est bien gérée. L’affaire Cambridge Analytica ne risque pas de porter préjudice à Facebook qui faisait encore 4 milliards de dollars de bénéfice en 2017. Elle aura eu pour effet d’alerter les pouvoirs publics sur l’importance de ce réseau social. Cette affaire peut amener les pouvoirs publics à mieux considérer Facebook en tant que personnalité du monde public qui peut toucher aux démocraties. Ils peuvent aussi voir Facebook comme une entreprise qui peut elle-même toucher aux démocraties : cela va amener les pouvoirs publics à encadrer Facebook. Facebook lui-même devra peut-être aussi revoir ses pratiques : par exemple, en séparant les activités de crédit des activités de spéculation, les banques ont réussi à redonner confiance à la population.
Les entreprises comme Facebook, Twitter, Amazon, Google ou Microsoft devraient sans doute s’en inspirer, pour éviter des écueils tels que le scandale Cambridge Analytica. Il faudrait arriver à séparer les activités de collecte et de stockage de données, des activités de ciblage. Il serait alors possible de collecter des informations relatives aux activités des utilisateurs de réseaux sociaux, d’applications ou de sites Web marchands sans pour autant cibler ces derniers. En créant une frontière étanche à l’intérieur de leurs murs, ces entreprises pourraient gagner en légitimité et surtout en confiance à l’égard du consommateur.
Les autorités de la concurrence ne peuvent pas tolérer que des entreprises possédant 90 % du marché dans lequel elles agissent, et qui sont donc en situation de monopole, n’aient pas nécessairement la légitimité pour agir ainsi. Ceci nous amène au dossier brûlant du règlement général de la protection des données (RGPD) mis en place le 25 mai 2018, que nous évoquons plus loin dans cet ouvrage. Les tendances globales du moment indiquent que le contrôle par la voix est en train de remplacer le mobile multifonctions et le système contrôlé par le toucher, montrant un glissement de l’utilisation du digital par les sens. Lire l'introduction au format pdf
Chapitre 1 - Haut de page
I. État du e-commerce actuel
Bilan de l’e-commerce depuis son apparition
Objectifs du chapitre
- Présentation de l’histoire d’Internet, de 1994 à nos jours.
- La blockchain et ses promesses pour un e-commerce sans monopoles.
- Quelles sont les pratiques des consommateurs sur Internet ? Vous trouverez ici une présentation des avantages de l’intelligence artificielle et de la personnalisation qu’elle offre.
- Il est très important d’avoir des sites Web marchands faciles à utiliser. Dans le secteur du vin par exemple, on en voit très facilement les avantages.
- Quelles sont les innovations dans l’e-commerce ? Quelles sont les tendances du e-commerce dans le monde ?
Chapitre 2 - Haut de page
Mettre en place une stratégie d’e-commerce
Objectifs du chapitre
- La stratégie e-commerce se joue sur le long terme, doit être immuable et rarement exprimée ou explicite.
- 4 phases d’analyse et d’action sont alors à mettre en œuvre : l’initiation de la stratégie, la formulation de la stratégie, le déploiement de la stratégie, la révision éventuelle de la stratégie.
- Un zoom sur le RGPD (règlement général de la protection des données) aide à comprendre ce qui va changer pour l’e-commerce et l’innovation avec ce nouveau règlement.
Chapitre 3 - Haut de page
Inclure l’e-commerce dans une stratégie de distribution à 360°
Objectifs du chapitre
- Avec l’appropriation des réseaux sociaux grâce aux smartphones, l’e-commerce arrive sur le devant de la scène »
- Une étude empirique destinée à comprendre les raisons qui empêchent les utilisateurs d’avoir totalement confiance envers les réseaux sociaux est présentée
- Un expert en sémiotique explique en quoi l’e-commerce et la sémiotique participent au processus de fabrication de la signification
- Snapchat, prochain cheval de Troie du e-commerce sur les réseaux sociaux ?
II. Mettre en œuvre l’e-commerce
Chapitre 4 - Haut de page
04. Principes fondateurs de la conception : penser ergonomie
Objectifs du chapitre
- Le design de la page web est étudiée, mettant en avant l’importance de la couleur, de la fonte et de la mise en forme sur le consommateur en situation réelle de shopping sur smartphone
- L’importance du flat design pour rendre l’expérience de l’utilisateur toujours plus facile
- L’avis d’un expert en ergonomie, permet de comprendre l’importance de ce métier pour l’e-commerce, en abordant l’UX dans les détails
Chapitre 5 - Haut de page
05. Fondations technologiques du e-commerce connecté
Objectifs du chapitre
- Les supports de vente de demain intègreront la voix, et transformeront sûrement le mobile first en voice first, tellement les enceintes intelligentes recèlent de possibilités
- Une innovation italienne pour le compte de Ford et des personnes aveugles est présentées, destinée à présenter un possible e-commerce basé sur l’orale et le tactile…dans la voiture connectée
- Les systèmes de géolocalisation permettant de capturer des micro-moments d’attention des consommateurs grâce aux Location Based Services (LBS pour Systèmes de Géolocalisation) sont présentés par l’entremise d’une recherche en comportement du consommateur
- La nouvelle donne imposée par Google qui facture désormais ses « maps » intégrées aux sites web, permet d’entrevoir les changements auxquels l’e-commerce qui les utilise peut s’attendre
Chapitre 6 - Haut de page
06. Conception de l'interface et création de valeur
Objectifs du chapitre
- L’interface comme seul moyen de convertir un simple visiteur en acheteur est indispensable à comprendre, que ce soit pour sa lisibilité ou pour les usages attendus à l’écran
- L’avis d’un expert en test AB et personnalisation est présenté, pour mieux comprendre les principes fondamentaux de la conversion
- Favoriser la lecture pour accroître la mémorisation des pages web du site marchand, grâce à la compréhension du fonctionnement des yeux du visiteur
- Le CRO (optimisation du taux de conversion) aide les entreprises à améliorer leurs pages web car il en dit long sur l’expérience vécue sur le site
- Une fiche sur les bonnes pratiques à respecter en matière de conversion, pour passer à l’action
Chapitre 7 - Haut de page
III. Gérer le commerce électronique
07. Création de trafic vers le site
Objectifs du chapitre
- Les réseaux sociaux servent de véhicule à une information au contenu utilisateur « vrai » qui est apprécié des moteurs de recherche pour un meilleur référencement
- Un point sur le référencement (SEO) naturel pour comprendre l’imbrication avec les réseaux sociaux
- Le SEO vu sous l’œil d’un expert, pour les marques cherchant à communiquer à l’international
- Les influenceurs, qui sont-ils ? Pour mieux comprendre leur rôle dans le référencement de contenu au sein des réseaux sociaux, conduisant à davantage de trafic voire d’engagement
- Le tout étant de comprendre l’importance des émotions dans ce triptyque
- La conclusion du chapitre s’effectue par la présentation de la Progressive Web Apps (PWA), excellent compromis entre la facilité d’utilisation de l’appli et la mise à jour facile des sites web
Chapitre 8 - Haut de page
08. Du visiteur au consommateur, quels leviers pour accroître la dépense sur le site ou l’appli
Objectifs du chapitre
- Les outils d’analyse appelés Analytics, la pluie et le beau temps du web grâce à leur pouvoir sur les réseaux sociaux
- Les indicateurs de performance à suivre pour le responsable du site d’e-commerce
- Zoom sur l’outil le plus en vogue, Google Analytics, mais Data Studio n’est pas loin…
- Présentation d’outils permettant de rendre un contenu partageable pour le meilleur du site web marchand
Chapitre 9 - Haut de page
09. Le dernier kilomètre et les kilomètres qui précèdent mieux pilotés pour accroître la performance du site
Objectifs du chapitre
- Le trafic Internet mobile dans le monde présente les zones où l’e-commerce pourrait se développer, favorable au commerce local
- Notre utilisation du mobile est basée sur quelques piliers, parmi lesquels l’immédiateté et l’aspect personnel ressortent, permettant de comprendre l’importance des micro moments pour toucher les consommateurs
- Le micro moment permet d’atteindre le consommateur dans une phase où il est réceptif, comme pendant les vacances, au détour de vignobles…une étude sur les objets connectés est présentée montrant l’intérêt de rencontrer les professionnels pour réincarner l’acte d’achat et le transformer en une expérience multisensorielle
- Présentation de ce qu’est un « micro moment » est faite, à ne pas confondre avec du « temps de cerveau humain disponible »
- L’exemple du commerce collaboratif mettant en relation producteurs, consommateurs, et amis sur les réseaux sociaux permet d’entrevoir un modèle économique…et social, d’e-commerce
- L’avis d’un expert en commerce sur mobile est présenté, afin de comprendre pourquoi le commerce mobile est bien plus important que l’e-commerce
- La vitesse de chargement des pages étant l’une des variables fondamentales du e-commerce, des outils destinés à améliorer le temps de chargement des pages du site sont présentés
- Finalement, nous voyons une des pratiques du numéro 1 du e-commerce chinois JD.com avant de conclure sur un parallèle avec le numéro 1 du e-commerce américain et ses magasins Amazon Go
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L'auteur
Jean-Eric Pelet - Haut de page
Titulaire d'un doctorat en marketing, d'un MBA en systèmes d'information et d'un BA (Hons) en publicité. En tant que professeur assistant en gestion, il travaille sur les problèmes liés au comportement des consommateurs lorsqu'ils utilisent un site Web ou tout autre système d'information (e-learning, gestion des connaissances, plates-formes de commerce électronique). Ses travaux portent sur l'interface et comment celle-ci peut affecter le comportement de l’utilisateur. Son intérêt principal réside dans les variables qui améliorent la navigation afin d'aider les gens à être plus efficaces avec ces systèmes. En tant que professeur invité en France et à l'étranger (Angleterre, Suisse, Thaïlande, Finlande), il enseigne le e-marketing, l'ergonomie, la convivialité et le comportement des consommateurs dans les écoles de design, les écoles de commerce et les universités. Son travail a été publié dans des revues internationales (European Journal of Information Systems, Systèmes d’Information et Management, Information and Management, International Journal of Wine and Business Research, International Journal of Internet Marketing and Advertising etc). Dr Pelet est relecteur pour des jouranux tels que European Journal of Information Systems, Recherche et Applications en Marketing, Journal of Retailing and Consumer Services, Information & Management, Systèmes d’Information et Management, European Journal of Marketing et participe régulièrement à des conférences telles que l’AMS, l’EMAC, l’ANZMAC, l’AFM, l’AIM (track chair), l’AWBR, KMO/LTEC et ICIS. Il a écrit deux livres sur le u-commerce et le e-learning, un autre va prochainement paraître sur le m-commerce. Dr Pelet a également participé activement à des projets de recherche nationaux. Ses recherches actuelles portent sur le m-commerce, les réseaux sociaux, la conception d'interface et la convivialité.Les Experts
Bertrand Jonquois - Haut de page
Responsable du programme « Digital Marketing and Data Analytics » à l’École de management Léonard de Vinci (EMLV).Cofondateur d’Atsukè, une start-up française qui crée des solutions de mobile ticketing pour le transport et les smartcities.
Administrateur de la Mobile Marketing Association France en charge de la commission Commerce Mobile.
Jean-François Nogier - Haut de page
Pourquoi les sites de e-commerce se ressemblent-ils tous ? Usabilis La pratique de l’ergonomie digitale est le résultat de mon parcours professionnel. Informaticien de formation, j’ai débuté en concevant des logiciels intelligents capables d’assister l’être humain dans la rédaction de textes. En avançant dans mes recherches, j’ai compris que la plus-value d’un logiciel réside avant tout dans l’adéquation avec l’utilisateur et non dans les algorithmes mis en oeuvre. C’est ainsi que je me suis intéressé à l’ergonomie me demandant de quelle manière les logiciels peuvent tirer le meilleur parti des capacités humaines. Ma carrière s’articule en trois temps : d’abord au sein du Centre de recherche IBM France, puis dans le développement de systèmes opérationnels chez Thales et enfin, l’aventure Usabilis : la création puis le développement d’un cabinet de conseil spécialisé en ergonomie digitale.Hubert Wassner - Haut de page
Chief Data Scientist à AB Tasty, leader européen de logiciel de testing Hubert Wassner est ingénieur dans le domaine de l’analyse de données. Après avoir travaillé sur des données biométriques, d’ADN, des réseaux sociaux, et dix ans en tant qu’enseignant en école d’ingénieur (ESIEA) sur les sujets de l’algorithmique et du machine learning, il étudie maintenant des données comportementales sur le Web. Il est aujourd’hui Chief Data Scientist chez AB Tasty depuis quatre ans. Hubert fait partie de l’équipe présente à Station F dans le cadre du programme commun entre Microsoft et INRIA, portant sur l’intelligence artificielle.Jérôme Guibourgé - Haut de page
Consultant, enseignant et chercheur associé au CeReS de Limoges Expert depuis trente ans en contenu de marque, enseignant et chercheur associé au CeReS de Limoges, Jérôme Guibourgé mène trois thématiques de recherche : l’humour, les valeurs et le design (L’entreprise entre valeurs techniques et valeurs sociales, L’Harmattan, 2015 ; Comment le design intuitif communique-t-il ?, MEI, 2017). Dans son dernier livre, mêlant apports théoriques et analyses de cas pratiques, Guibourgé nous propose de découvrir le procès de l’humour. Ce livre est illustré par de nombreuses publicités et des synthèses rythment les avancées sémiotiques.Bocar Kanté, Avocat - Haut de page
Bocar Kanté est docteur en droit et avocat au Barreau de Paris, avec une expérience sur les questions de droit du patrimoine culturel et droit de l’environnement. Il a déjà occupé le poste de coordinateur de projet de recherche et celui d’assistant de cours. Il enseigne également à l’université le cours de « droit des technologies de l’information et de la communication » en France et le cours de « droit des musées » au Sénégal.Philippe Yonnet - Haut de page
Président de l’agence Search Foresight Philippe Yonnet a occupé pendant trois ans le poste de Directeur Général Adjoint de l’agence de conseil en référencement Aposition/ Isobar, après avoir dirigé pendant six ans le département Internet de Vocatis (Studyrama). Le référencement est sa passion depuis 2003. Philippe est retourné ensuite chez l’annonceur de 2010 à 2012, pour aller travailler à Londres en tant que Directeur SEO International, pour W3 Inc (Vivastreet) d’abord et Twenga ensuite. En septembre 2012, Philippe Yonnet fonde avec le groupe Mymedia l’agence Search Foresight dont il est aujourd’hui le CEO. hr>Glossaire
A - B - C - D - E - F - G - H - I - J - K - L - M - N - O - P - Q - R - S - T - U - V - W - YA/B testing - Haut de page
> Pratique expérimentale visant à mesurer objectivement l’efficacité d’un processus. Sur le Web, en particulier pour les sites de e-commerce, on peut mesurer l’efficacité d’un site grâce à ses ventes. Le trafic du site Web est divisé en deux branches pour lesquelles seront exposées deux versions différentes du site, on parle de variations qu’on appelle A et B. Souvent, la variation A est la version originale, et B est une modification du site visant à tester une hypothèse. Par exemple, l’hypothèse peut être que la fiche produit est mal conçue. Dans ce cas, la variation B est une refonte de la structure de ces pages dont on teste l’efficacité. À la fin de la période de test, les données récoltées durant l’expérience sont analysées avec des tests statistiques pour savoir quelle version est la plus efficace. Si l’hypothèse est validée, la variation B est alors appliquée à l’ensemble du trafic.Ad Exchange
> Appelé également « place de marché ». C’est une plateforme technologique, qui optimise l’achat et la vente d’inventaire publicitaire display dans un environnement ouvert, en temps réel, sur un principe de mise aux enchères de chaque impression publicitaire. Principaux Ad Exchanges : DoubleClick Ad Exchange (Google), Hi-Media Ad Exchange, Microsoft Ad Exchange, Orange Ad Market (Orange), Orbit (Horyzon), Right Media Exchange (Yahoo!), Weborama Ad Exchange.Ad network - Haut de page
Réseau publicitaire qui agrège et vend l’inventaire de plusieurs éditeurs en son nom (inventaire exclusif et/ou non). Vente des sites en premium (site dédié), en pack (thématique ou ciblé) ou en réseau (offre performance).Ad Server - Haut de page
Destiné à gérer les campagnes de publicité sur Internet. Les volumes et les emplacements des espaces publicitaires (bannières, skyscrapers, etc.) sont gérés et comptabilisés par cet Ad Server. Il fournit les statistiques de campagnes qui peuvent être consultées par les différents acteurs concernés.AMOLED - Haut de page
L’écran AMOLED (ActiveMatrix Organic Light-Emitting Diode) ou « matrice active OLED » se caractérise par l’intensité de ses couleurs, la profondeur de ses noirs (car les pixels sont alors éteints) et le haut niveau de contraste. La différence entre écrans LCD et OLED est visible au niveau des couleurs et des contrastes : le rétroéclairage ne venant ni atténuer les couleurs, ni affaiblir les noirs – qui sont toujours gris sur du LCD – le contraste de l’OLED est presque infini et les couleurs plus vives. On dit par ailleurs que les noirs sont absolus grâce à cette technologie. Les pixels noirs sont seulement éteints et sans rétroéclairage, le noir devient donc une absence de lumière qui conforte le contraste et se montre très agréable à l’œil.Analytics - Haut de page
Étude des logs (fichiers situés dans le cache du navigateur) du serveur. Ce mot venant de l’anglais, il désigne l’analyse des logs d’un serveur Web pour faire des mesures d’audience, telles que la provenance du trafic, les parcours de visite sur le site, etc.API > Application Programming Interface - Haut de page
En informatique, une interface de programmation applicative (souvent désignée par le terme API pour Application Programming Interface) est un ensemble normalisé de classes, de méthodes ou de fonctions qui sert de façade par laquelle un logiciel offre des services à d’autres logiciels. Elle est offerte par une bibliothèque logicielle ou un service Web, le plus souvent accompagnée d’une description qui spécifie comment des programmes consommateurs peuvent se servir des fonctionnalités du programme fournisseur.Attribut - Haut de page
Propriété d’une balise HTML. Par exemple l’attribut alt de la balise image .Balise - Haut de page
entouré des caractères < et >. Par exemple la balise < title >.Benchmarking - Haut de page
Le benchmarking est une méthode UX consistant à comparer l’expérience utilisateur de différentes applications ou sites Web afin d’identifier les bonnes et les mauvaises pratiques.Bid request - Haut de page
Élément transmis par le vendeur à l’acheteur via son SSP (Supply Side Platform = plate-forme technologique d’arbitrage), contenant l’ensemble des éléments caractérisant l’élément publicitaire commercialisé et qualifiant le profil commercialisé.Bid response - Haut de page
Réponse à une bid request. Élément transmis par l’acheteur au vendeur via son DSP (Demand Side Platform = plateforme technologique d’optimisation), contenant notamment le montant de l’enchère (bid price) et le lien vers la création à afficher si l’enchère est gagnante.Bitcoin - Haut de page
Le bitcoin est une monnaie électronique conçue par Satoshi Nakamoto en 2009 et créée en dehors de tout champ étatique qui n’a toutefois qu’une partie des attributs d’une monnaie classique : si le bitcoin est une unité monétaire et un instrument de paiement pour ceux qui l’acceptent, il n’a pas d’effet libératoire légal car il n’est pas possible d’imposer le paiement en bitcoin en dehors de la communauté. Le bitcoin est promu, standardisé et protégé par la fondation Bitcoin ( ). https://bitcoinfoundation.orgBlacklist - Haut de page
Liste recensant les interdictions de diffusion pouvant s’appliquer à des annonceurs, des secteurs, des acheteurs, des formats, des créas. Tous les éléments non cités sont donc autorisés à être diffuser.Blockchain (BCh) - Haut de page
La blockchain est une technologie de stockage et de transmission d’informations, transparente, sécurisée et fonctionnant sans organe central de contrôle (définition de Blockchain France). Par extension, une blockchain constitue une base de données qui contient l’historique de tous les échanges effectués entre ses utilisateurs depuis sa création. Cette base de données est sécurisée et distribuée : elle est partagée par ses différents utilisateurs, sans intermédiaire, ce qui permet à chacun de vérifier la validité de la chaîne .Source : http://urlz.fr/7zJo
Source : http://urlz.fr/3sWc